La dockerisation allie simplicité, flexibilité et scalabilité

Dockerisation

Dans leur migration vers les architectures microservices, de nombreuses entreprises s’appuient sur la technologie de conteneurisation ou dockerisation. Pour mener à bien ce changement, elles optent généralement pour la meilleure solution : Docker.

En plein essor, car liée à la transition vers le multicloud et l’adoption des architectures microservices, la dockerisation possède de sérieux atouts. Et, nous verrons que ses inconvénients s’avèrent faciles à contourner. Pour mieux planter le décor, rien de tel qu’une bonne définition. Concrètement, la dockerisation est une forme de virtualisation utilisée pour les applicatifs. Le principe repose sur la création de plusieurs espaces isolés les uns des autres sur un noyau commun. Dans ce cadre, Docker assure la création et la manipulation de conteneurs. Ces derniers ressemblent à des enveloppes virtuelles, qui packagent l’application avec tout ce dont elle a besoin pour fonctionner. Comme par exemple des fichiers sources, librairies, outils et fichiers. Docker n’est pas la seule plateforme à proposer cette technologie. En effet, ses concurrents se nomment CoreOS rkt, Canonical LXD ou encore Virtuozzo OpenVZ. Cependant, Docker capte les quatre cinquièmes du marché.

Un nombre conséquent d’avantages à la dockerisation

La dockerisation simplifie le travail des développeurs et des testeurs de façon magistrale. Des entreprises commencent à dockeriser toute leur chaîne de développement des applications, depuis le poste du développeur jusqu’aux environnements de préproduction, mais aussi au niveau des tests et de l’intégration pour des gains substantiels. En effet, le développeur conçoit un environnement identique à celui qui sera utilisé en intégration, en préproduction et en production. En phase de tests, échanger le conteneur PHP, en vue d’observer le comportement de l’application avec une version plus récente du langage, ne prend que trois secondes.

La grande force de Docker réside aussi dans son extrême flexibilité. Les hébergeurs comme les grands opérateurs de cloud le plébiscitent. En effet, il leur permet d’exécuter, au quotidien, des milliers voire des dizaines de milliers de conteneurs sur une machine. Ils exploitent ainsi leurs infrastructures au maximum. Ils assurent au client une scalabilité sans faille, car certains conteneurs possèdent même une fonction d’autoconfiguration pour gérer la montée en charge. De toute façon, le déploiement manuel de conteneurs ne prend qu’une pincée de secondes.

Autre atout de taille, il s’avère très simple de déployer les serveurs Docker en cluster sur de multiples infrastructures. En fonction des besoins de l’entreprise, les services seront installés chez différents hébergeurs et seront migrés de l’un à l’autre grâce à la grande légèreté des conteneurs. Les organisations bénéficient ainsi d’une résilience non pas seulement au niveau d’un seul serveur Docker, mais sur plusieurs serveurs répartis dans différents datacenters.

Enfin, la dockerisation relève le défi de faire cohabiter des dizaines de technologies, notamment les langages de programmation, sur une même plateforme de production, sans problème. Les architectures microservices et cette conteneurisation rendent ce panachage possible. Ainsi, l’entreprise s’assure d’avoir toujours la solution la plus performante à disposition.

Des inconvénients mineurs aux remèdes simples

Malgré une réelle polyvalence, la dockerisation ne peut pas remplacer tous les déploiements de machines virtuelles (VM) existants. En effet, lorsqu’un applicatif a été conçu pour fonctionner de façon monolithique, les conteneurs ne font que rigidifier encore plus le système. Il faut donc tester les applications existantes pour voir lesquelles peuvent bénéficier de cette technologie. Cette dernière reste surtout la solution idéale pour le développement d’applications microservices.

Les conteneurs s’avèrent vulnérables, car ils partagent un noyau, des composants système et leur fonctionnement exige un niveau d’autorisation élevé. Par conséquent, les bugs et attaques risquent de se répercuter sur l’OS et sur les autres conteneurs. Les derniers systèmes séparent les droits des OS et accentuent le blocage des comportements contraires à la sécurité. Pour renforcer cette dernière, on peut utiliser les conteneurs dans une VM. Ainsi, on minimise la portée d’éventuels dégâts.

La dockerisation peut consommer une grande quantité de ressources informatiques sans en avoir conscience, car, comme on l’a vu, les conteneurs ont la faculté de pouvoir être mis en service et dupliqués instantanément. Pour pallier ce problème, il suffit d’arrêter ou de supprimer ceux qui composent l’application dès lors qu’ils ne sont plus nécessaires. Car, en cas d’oubli, les frais de cloud explosent.

Un outil puissant, facile à gérer, mais, pas une panacée

Les conteneurs bénéficient désormais d’outils qui facilitent grandement leur gestion. On peut penser au logiciel d’orchestration Kubernetes et DockerUI qui remplace avantageusement les austères lignes de commande Linux par la simplicité d’une interface Web. Il existe aussi Logspout qui achemine les logs des conteneurs vers un emplacement centralisé. En définitive, les conteneurs disposent d’une capacité de déploiement rapide dans des environnements denses et évolutifs. Malgré ses indéniables qualités, la dockerisation ne constitue pas la solution pour toutes les tâches de virtualisation, mais fait souvent bon ménage avec les traditionnelles VM.

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Nidhal

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