L’usine 4.0 sera digitale et durable !

L’usine 4.0 sera digitale et durable !

Si les esprits chagrins continuent de se désoler en déplorant la désindustrialisation de l’hexagone, une partie du tissu industriel subsiste et se développe. Le marché a été particulièrement dynamique en 2019. Notamment grâce a un grand nombre d’embauches. Mais il a été fortement ralenti avec la crise sanitaire qui le laisse maintenant dans l’incertitude. Afin de résister et ne pas se retrouver traumatisée comme d’autres secteurs, elle poursuit sa transition digitale. Pour se diriger vers l’usine 4.0. Ce qui agit comme un rempart contre les perturbations du monde économique et social.

Un marché qui ralentit mais qui résiste bien à la crise

En France, l’industrie se révèle moins sensible au ralentissement économique que d’autres pays européen, comme l’Allemagne. Beaucoup des entreprises d’outre-rhin ont réduit leurs effectifs.

Notre économie est moins exportatrice, donc subit moins de plein fouet les perturbations de ces derniers mois. 2019, a été une année dynamique avec beaucoup de créations de postes. En 2020, la prudence est de mise, avec notamment des embauches sélectives pour compenser les nombreux départs en retraite.

Au premier trimestre 2020, l’INSEE révèle un repli global des prix de l’industrie étendue (industrie manufacturière, services industriels et secteur de l’énergie). Ainsi qu’une baisse de la production industrielle de 20,1%. Si, en avril 2020, le taux d’utilisation des capacités de production dans l’industrie chute à 67 %, de nombreuses usines étant à l’arrêt, l’industrie française devrait redémarrer plus vite. Indicateur positif, les ouvertures d’usines sont supérieures aux fermetures, 120 nouveaux sites crées contre 100 fermés.

Si le contexte de ce premier semestre 2020 est quelque peu chaotique, l’industrie française va continuer à embaucher. Notamment des spécialistes de l’informatique (cyber sécurité, intelligence artificielle, programmation de l’électronique embarquée). Ou encore de la robotique et de la conception d’objets connectés pour satisfaire des demandes client. Demandes qui sont sans cesse plus complexes et plus technologiques.

Usine 4.0 : les clients veulent une industrie respectueuse de l’environnement

L’usine 4.0 sera digitale et durable !

Les perspectives pour 2020 restent prometteuses. En effet, de nombreux fabricants décident d’innover à cause de la pression concurrentielle, des changements dans la chaîne d’approvisionnement, des soucis liés au développement durable pour simplement satisfaire aux demandes des clients.

Les Français utilisent volontairement moins de plastique. De plus, ils demandent aux marques d’en faire autant afin de devenir moins énergivores et plus respectueuses de la planète. 

En 2020, le passage d’une économie linéaire (prendre, faire et jeter) à une économie circulaire (réutiliser, réparer et recycler) va devenir prioritaire dans l’industrie. Et bien que cela ne soit pas un concept neuf, elle devrait atteindre le summum de son potentiel. Les clients sont de plus en sensibles à ce genre d’argument.

De plus en plus d’entreprises valorisent les déchets de leurs chaînes de production et les recyclent. Cette pression qui impacte fortement les processus industriels, correspond juste aux objectifs de recyclage fixés par l’UE.

2020 sera guidée par la tendance de l’usine 4.0 et de la transformation. Elle résulte de la pression économique mondiale. Ou encore qu’elle soit simplement due à des enjeux comme le développement durable et la protection des données. Les industriels font de grands progrès à l’aube de cette quatrième révolution industrielle.

La tendance du digital à haute dose

Que ce soit pour connaître et séduire son client ou pour doper son business, l’industrie est la plus grande consommatrice de technologies digitales à l’heure actuelle. Du moins dans l’expérimentation. 

Les données sont le nerf de la guerre dans la data-driven factory. On passe de l’usine automatisée à l’usine intelligente. La place de l’IA dans l’usine du futur est porteuse de nouvelles possibilités. En effet, en couplant la data avec le jumeau numérique, on peut tester et expérimenter virtuellement de nouveaux procédés. Avec ainsi des coûts et un prise de risques très limités.

Pour utiliser au mieux certaines machines comme les robots ou les imprimantes 3D. La documentation technique doit être numérisée mais pas seulement. Elle doit exploiter la réalité augmentée, cette digitalisation transforme un poste de coût en un poste de profit. De plus, on accélère la transmission du savoir. Enfin, on favorise la montée en compétences qui va dans le sens de l’excellence opérationnelle.

Une troisième technologie fait son apparition dans l’industrie, la blockchain. Cette dernière apporte une sécurité accrue par la transmission d’informations permettant de garantir la traçabilité d’un produit ou d’une transaction. Utilisée dans la logistique ou l’énergie, son usage se combine fortement à l’internet des objets (IoT). Surtout, cette technologie permettra la monétisation de contrats intelligents, pour simplifier et sécuriser la monétisation de services industriels.

Je reprends ces mots de Bill Gates qui font sens dans le cadre cette nouvelle tendance vers l’usine 4.0. On a tendance à surestimer les changement dans les deux ans à venir. Et on sous-estime le changement des dix prochaines années. En conclusion, ne vous laissez pas bercer par l’inaction !



Andrea Zerial

Les sujets qui m’intéressent le plus sont Data, Organisation et Temps Réel !

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Andrea

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Une réponse

  1. de gros efforts de formation, d’adaptation des travailleurs sont nécessaires face à ces modifications technologiques et organisationnelles profondes et rapides et des mesures doivent être mises en œuvre pour que la prévention des risques professionnels soit prise en compte dans ce nouveau contexte de tâches, métiers, procédures et compétences : https://www.officiel-prevention.com/dossier/protections-collectives-organisation-ergonomie/ergonomie-au-poste-de-travail/la-prevention-des-risques-professionnels-de-lindustrie-4-0

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