La transition énergétique et les nouveaux modes de consommation représentent une nouvelle opportunité pour le secteur de l’énergie. La smart city fait son entrée dans ce nouvel ère. Pour estimer les besoins énergétiques et mettre en place les solutions de demain, les groupes industriels dessinent les contours des Smart Cities. Ce sont de futures villes connectées, grâce à la data et l’internet des objets.
Une énergie qui produit de l’information
L’utilisation du digital dans le secteur énergétique est devenue une évidence. Chaque jour, les fournisseurs d’électricité, de gaz ou d’autres ressources utilisent les données pour optimiser la consommation. Cela leur permet aussi d’établir une meilleure traçabilité de l’énergie. La démocratisation de ces outils numériques a même permis à des acteurs très connectés de pénétrer avec succès le marché. A ce titre, l’entreprise danoise Barry a fait parler d’elle. Elle s’est distinguée par la transmission d’informations toujours plus détaillées à ses usagers sur leurs consommations et l’énergie qui transitent dans leur réseau.
Une ville intelligente en chantier
Aujourd’hui, j’ai le droit d’attendre de mon fournisseur d’électricité « beaucoup plus que la lumière ». En effet, on souhaite en tant que consommateur avoir plus de transparence, de solidarité, et surtout qu’il soit responsable !
Cette promesse n’est pas qu’un slogan marketing dans la bouche des fournisseurs. Elle est aussi une préoccupation majeure sur laquelle les grands groupes travaillent chaque jour au sein de leur Digital Factory. Ces centres entièrement dédiés au numériques ont fleuri chez des acteurs majeurs du secteur comme Engie ou encore Total. Leurs ingénieurs y travaillent au quotidien sur les solutions énergétiques de l’avenir en imaginant ce que seront nos Smart Cities.
La Smart City, ou ville intelligente transformera nos rues, d’après la définition la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés. En résumé, il s’agit d’une ville où la performance opérationnelle rencontre la qualité de vie et le bien être.
Smart City : des données et des hommes
Cette ville rêvée, est une cité « durable » où les énergies vertes sont reines. Ainsi, les différentes fonctions communiquent en permanence entre elles pour coordonner leurs activités et leurs services.
Pour construire cet Eden vert et connecté, le regroupement et l’exploitation concertée des données en temps réel est le chantier prioritaire des acteurs de l’énergie. Il faut par exemple conjuguer l’optimisation de l’éclairage public avec la mise en place de transports intelligents et écologiques. Il faut développer et créer les réseaux 4G et 5G tout en rénovant les bâtiments pour respecter les standards HQE.
Dans la Smart City, un lampadaire ne s’allumera qu’en cas de nécessité. Les transports se réguleront automatiquement en fonction de l’affluence. Votre domicile sera ultra connecté sans que cela impacte vos factures d’électricité ou votre santé. C’est par l’étude croisées des données environnementales et des comportements des usagers que cette vision pourra prendre forme.
Chez Engie, les équipes travaillent sur les Smart Cities grâce, notamment, au logiciel Livin’. C’est une plate-forme qui collecte et met en relation des données sur la qualité de l’air, la densité du trafic, les éclairages ou les images des caméras de sécurité. Tout cela pour établir des fonctionnements harmonieux et optimisés.
D’ici trente ans, les villes devraient abriter 70 % de la population si l’on en croit les dernières projections de l’ONU en 2018. Ce chiffre vertigineux met en évidence la nécessité pour les acteurs de l’énergie de travailler d’arrache-pied sur les Smart Cities. Ils devront garantir aux deux tiers des êtres humains une réelle qualité de vie.
Mes sujets préférés sont les données, les besoins métier et… le Développement Durable! Croyez-moi les 3 s’associent très bien!
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Timothée