Le métier d’acheteur se réinvente en mode digital

Le métier d’acheteur se réinvente en mode digital

Le métier d’acheteur est en pleine évolution, voire révolution.

Les directeurs des achats attendent de la transformation digitale de leur fonction des bénéfices significatifs. Ils espèrent augmenter la vitesse des processus, disposer de collaborateurs plus engagés avec au final, un gain global d’efficience. Sachant que les achats représentent généralement le plus gros poste de dépenses de l’entreprise leur digitalisation est une priorité. 

Se transformer et comprendre son environnement

L’Acheteur à l’ère du digital, repense sa relation avec les fournisseurs. Il s’interroge aussi beaucoup sur ses propres process et méthodes de travail. La mise en place de solutions de process mining, de task mining et BPM peuvent faire gagner un temps précieux dans ce type d’analyse. 

L’acheteur est un véritable chef de projet. Son approche évolue pour pouvoir traiter efficacement avec les PME et Start-up innovantes. Il se doit d’être en adéquation avec la réalité du terrain. En effet, plus encore qu’acteur, l’acheteur se doit d’être le moteur de la transformation digitale. De plus, pour réussir, il aura besoin d’aiguiser son goût pour l’innovation et le changement. Il devra aussi développer une écoute et une compréhension mutuelle avec ses fournisseurs.

Si le digital n’est qu’un moyen de s’améliorer, de faire évoluer son chiffre d’affaires, il chamboule les organisations et le rôle de chacun. Les écosystèmes internes et externes évoluent. La transformation est avant tout culturelle. Les modes de travail de demain sont des modes collectifs.

L’acheteur doit s’ouvrir sur l’extérieur. La transformation digitale ne se résume pas au fait de digitaliser les outils et les process mais implique d’être capable d’adapter son entreprise à un nouveau contexte. Cela peut paraître évident, mais il faut repenser son approche organisationnelle pour être plus « agile » dans une logique de performance.

Tendance à la réduction des coût

Les achats préoccupent 75% des entreprises industrielles contre 65% des entreprises de services. Cela reste donc un sujet majeur!

Le métier d’acheteur se réinvente en mode digital

Ainsi, la réduction des dépenses est toujours en tête de liste des préoccupations des acheteurs. Par contre, si la négociation reste la méthode la plus utilisée pour réduire les coûts, d’autres axes de travail apparaissent. Ainsi l’ajustement des spécifications techniques, donc une modification du cahier des charges est à la main de l’achteur.

De même, ,d’autres méthodes bien connues fonctionnent encore. C’est le cas de la mutualisation et la globalisation des achats ou de manière plus radicale, le changement de fournisseur. Tout cela porte globalement sur l’optimisation du catalogue Achat qui reste l’arme n°1 de l’acheteur.

Enfin, la RPA est utilisée pour la surveillance des prix, des matières premières ou des composants par exemple. Les logiciels à base d’IA sont également mis à contribution pour choisir le meilleur timing et les meilleures méthodes à utiliser vis-à-vis des fournisseurs. Le périmètre de l’acheteur a donc bien évolué sur les dernières décennies!

Acheteur : une fonction transverse simplifiée par le digital

L’acheteur cumule de nombreuses fonctions et collabore avec presque tous les services. Pour déterminer la quantité de produits à acheter, il s’appuie sur une analyse fine des données et des commandes passées. 

Il lance des appels d’offres auprès des fournisseurs et sélectionne ceux qui correspondent aux besoins de l’entreprise. Il négocie avec eux pour obtenir le meilleur prix possible et résout les éventuels litiges commerciaux et financiers.

Pour mener à bien toutes ses tâches, l’acheteur doit s’aider d’un SIM (Supplier Information Management). Ce système de gestion des données fournisseurs centralise les informations utiles pour le service des achats. C’est une véritable Vue 360 du fournisseur que ces solutions proposent. Le SIM rend les données exploitables avec des analyses qui facilitent la prise de décision. 

Il s’intercale parfaitement avec les outils déjà en place : ERP, bases de données, comptabilité et CRM. L’information est fluide et circule facilement entre tous les services, des achats à la comptabilité en passant par la production et le marketing. 

Le SIM prend en compte de multiples variables (prix, réputation, qualité) pour faire les bons choix. Chaque fournisseur est scoré et des filtres permettent de trouver celui qui correspond à un besoin en particulier.

L’acheteur gagne du temps sur la gestion des projets grâce à une meilleure organisation des données. Le risque fournisseur est mieux maîtrisé et le sourcing plus fluide. Il peut désormais optimiser les processus logistiques et faciliter la production.


Andrea Zerial

Les sujets qui m’intéressent le plus sont Data, Organisation et Temps Réel !

N’hésitez pas à me faire un retour sur cet article ou à me contacter sur LinkedIn pour partager nos actualités!  Andrea

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